Caractéristiques techniques

Dimensions

Longueur hors-tout : 35 m

Largeur au maître-bau : 8,5 m

Poids armée : 100 tonnes

Barre (“femelle”): 6 m

Longueur de la quille : 26,40 m

Longueur du pont : 31,5 m

Longueur des antennes : 27 m

Hauteur des mâts : 17 et 18 m

Charge de pierres à l’origine : 113m3, soit environ 180 tonnes

Divers

Motorisation : Deux moteurs diesel General Motors (1953), deux temps 3 cylindres de 70 CV.

Un propulseur d’étrave électrique de 20 CV.

Un groupe électrogène Diesel de 8 KVA.

Capacité passagers : 40 passagers en navigation voile, 75 passagers en navigation moteur.

Confort intérieur : vestiaire, salle à manger intérieure avec tables et bancs pour environ 50 personnes, réfrigérateur, réserve d’eau douce, WC.

Sécurité : La Barque la Savoie répond aux normes actuelles de sécurité. Elle est titulaire d’un certificat de navigation intracommunautaire pour le transport de passagers.

Voilure

La voilure de 2001 : surface de 350 m², offerte par la commune de Publier et réalisée par le Maitre voilier Victor Tonnerre, comprend :

      • Une grand-voile dite “voilière” de 155 m².
      • Une grand-voile d’avant dite “trinquet” de 155 m².
      • Un foc de 40 m².

La voilure de 2022 : surface de 360 m², réalisée par le Maitre voilier Burgaud, comprend :

      • Une grand-voile dite “voilière” de 155 m².
      • Une grand-voile d’avant dite “trinquet” de 155 m².
      • Un foc de 50 m².

Le vocabulaire des bateliers

Les antennes : longues de 27 mètres et sur lesquelles sont attachées les voile sont faite d’une seule pièce d’épicéa, le gros bout (le “bordon”) vers le bas.

Les apoustis : sont deux galeries latérales qui permettent de circuler lorsque le pont est chargé ou de manier l’étire(perche de bois férrées). Ils reposent sur des bancalards, pièces héritées des supports de rames des galères.

Les barrots : du pont sont en chêne, un bois dur dont on recherche les troncs et les branches tordues pour s’adapter à la forme de la coque.

La brouette : sert au chargement de la pierre (200kg par brouettée), qui est disposée en tas sur le pont pour former deux véritables murs appelés « barins ».

La cambuse : servait de logement sommaire à l’équipage . A l’avant, dans « la grange », on rangeait les voiles et les cordages.

Les chaînes : disposées sous le pont et équipées de tendeurs, renforcent la structure du bateau et permettent de resserrer régulièrement la coque qui s’écarte sous la charge.

L’étire : est une perche de bois de 4 à 5 m de long utilisée pour pousser le bateau en l’absence de vent ou durant les manœuvres vers la rive.

L’étrave : se redresse au XIXe siècle pour protéger le pont des embruns. Le bouton du sommet d’étrave, la rode, rappelle l’ancien éperon des galères et représente les armoiries du chantier de construction.

Le gouvernail : à barre franche (3 m de long, 600 kg), dirigé par un ou deux hommes, devait être déposé pour accoster par l’arrière lors du déchargement.

Les membrures : qui reposent sur la quille en sapin blanc.

Le mat de beaupré : horizontal, permet de hisser le foc.

Le mat de trinquet : est légèrement incliné vers l’avant.

Le mat de voilière ou grand mat : en mélèze, portent au sommet une poulie dans laquelle circule la chaîne qui supporte l’antenne.

Le pont : en mélèze de forme bombée, permet par un effet de voûte, d’embarquer de lourdes charges (50 à 250 tonnes) et facilite l’écoulement des eaux.

Le treuil : servait à remonter le safran (partie mobile du gouvernail), au cours de l’accostage.

La voile latine : sans bôme, libère le pont qui peut ainsi être chargé de façon conséquente. Les voiles sont faites de bandes de toile de lin, cousues, de 57 cm de largeur.

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